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Vidéo Des femmes accusant Patrick Poivre d'Arvor de violences sexuelles expliquent à "C politique" pourquoi elles ont pris la parole

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VIDEO. Affaire Patrick Poivre d'Arvor : des femmes qui accusent le journaliste de violences sexuelles expliquent à "C politique" pourquoi elles ont pris la parole
VIDEO. Affaire Patrick Poivre d'Arvor : des femmes qui accusent le journaliste de violences sexuelles expliquent à "C politique" pourquoi elles ont pris la parole VIDEO. Affaire Patrick Poivre d'Arvor : des femmes qui accusent le journaliste de violences sexuelles expliquent à "C politique" pourquoi elles ont pris la parole (FRANCE 5)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Quatre femmes, qui ont témoigné dans le journal "Libération", ont expliqué leur démarche sur le plateau de France 5.

Elles témoignent pour "faire leur devoir de citoyennes, pour alerter". Emmanuelle Dancourt, Cécile Delarue, Hélène Devynck et Muriel Reus font partie des 22 femmes qui ont été entendues dans le cadre de l'enquête sur les accusations de violences sexuelles pesant contre Patrick Poivre d'Arvor, classée sans suite en juin. Invitées de l'émission "C politique" de France 5, dimanche 14 novembre, elles ont expliqué pourquoi elles ont décidé de prendre la parole devant les enquêteurs puis dans les colonnes du journal Libération, des années après les faits.

Elles ont notamment raconté comment l'intervention de "PPDA" dans l'émission "Quotidien" de TMC, en mars, les a poussées à contacter l'enquêteur en charge du dossier. "L'ensemble de cette émission était pour moi glaçante. (...) Il a expliqué que les femmes qui l'accusaient de viol étaient des menteuses, des lâches, puisqu'elles étaient anonymes, a confié l'ancienne journaliste Hélène Devynck, qui dit avoir été victime de viol. Le lendemain de cette émission, j'ai contacté l'enquêteur et je suis allée témoigner."

Les déclarations de l'ancien présentateur du JT de TF1 ont également fait l'effet d'une "gifle" à la journaliste Emmanuelle Dancourt, qui l'accuse d'agression sexuelle. "Quand il a commencé à parler d'anonymat, [à dire] 'personne n'est venu me voir les yeux dans les yeux'... Je me suis dit 'ce n'est pas possible, on ne peut pas laisser passer ça', a-t-elle raconté. Les yeux dans les yeux, je ne savais pas quelle forme ça allait prendre. Mais je savais que, puisqu'une enquête était ouverte, il fallait d'abord que ça passe par là."

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