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Affaire Quatennens : des députées de La France insoumise assument de "tâtonner" sur une question "complexe" et "difficile"

"Nous assumons d'avoir des défaillances, de ne pas avoir un protocole parfait", a affirmé mardi la députée de Paris Danièle Obono.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 2min
La députée LFI Clémentine Autain, le 10 septembre 2022 au Plessis-Pâté, pendant la Fête de l'Humanité (Essonne). (SANDRINE MARTY / HANS LUCAS / AFP)

Semaine mouvementée dans les rangs de La France insoumise. Des députées LFI se sont défendues d'avoir "tergiversé" sur la mise en retrait de leur collègue Adrien Quatennens, en raison de violences conjugales, lors de la conférence de presse de rentrée du groupe politique à l'Assemblée, mardi 20 septembre. Elles ont toutefois admis "tâtonner" encore face à la gestion des cas de violences sexistes au sein du mouvement.

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"Personne n'a tergiversé pour dire qu'Adrien Quatennens devait être mis en retrait", a assuré devant la presse la députée LFI Clémentine Autain, interrogée sur le fait que Jean-Luc Mélenchon avait réitéré sa "confiance" au jeune député, suscitant des critiques en interne.

Une formation "obligatoire" prévue

Pour gérer les cas de violences sexistes, "nous essayons de mettre des mécanismes en place, ça n'est pas parfait", a admis la députée, estimant nécessaire "de travailler plus avant ces questions-là et peut-être de manière transpartisane". La députée de Seine-Saint-Denis a toutefois estimé qu'il fallait reconnaître la "complexité" de telles situations, qui nécessitent de respecter la présomption d'innocence des mis en cause, de prendre en compte la difficulté sur le plan humain de traiter le cas de "camarades" ou encore le respect des victimes.

"Oui, nous assumons que nous tâtonnons, que c'est une question difficile", a déclaré de son côté la députée LFI Danièle Obono. "Nous assumons d'avoir des défaillances, de ne pas avoir un protocole parfait."

L'élue de la 17e circonscription de Paris a souligné que les députés LFI allaient assister à une formation "obligatoire" sur les violences sexistes et sexuelles lors de leurs journées parlementaires programmées jeudi et vendredi pour préparer la rentrée parlementaire.

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