Violences faites aux femmes : le gouvernement lance un "plan de sécurité sexuelle"
Le 25 novembre prochain, à l'occasion de la journée internationale pour l'élimination des violences faites aux femmes, des manifestations auront lieu dans toute la France. Le gouvernement a prévu plusieurs mesures afin de lutter contre ces violences.
Elles sont réunies pour adresser un message au président de la République, car, tous les trois jours, une femme est tuée par son conjoint en France. Sur internet, ces militantes ont diffusé une pétition qui a réuni plus de 700 000 signatures et une campagne de sensibilisation a été lancée. Elles plaident aussi pour la répression du harcèlement de rue, l'allongement des délais de répression et un âge minimum du consentement. Le futur "plan de sécurité sexuelle" du gouvernement prévoit pour l'instant de faciliter le dépôt de plainte et la répression du harcèlement de rue. Le délai de répression des violences sexuelles sur mineur passerait de 20 à 30 ans et un âge minimum du consentement serait fixé entre 13 et 15 ans.
Améliorer l'accueil des victimes
En 2016, sur les 225 000 femmes victimes de violences conjugales, seules une sur cinq a osé porter plainte. Dans cette gendarmerie, les femmes sont accueillies par un référent spécialement formé. Le 25 novembre sera la journée internationale pour l'élimination des violences faites aux femmes, le président Emmanuel Macron prononcera un discours sur la lutte contre ces violences, grande cause nationale du quinquennat.
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