Violences sexuelles : 37 femmes accusent Mohamed al-Fayed

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Une trentaine de femmes accusent l'ex-propriétaire de Harrods, Mohamed al-Fayed, décédé en 2023, de violences sexuelles, ont annoncé vendredi leurs avocats. Une action au civil va être intentée contre le célèbre grand magasin.
Violences sexuelles : 37 femmes accusent Mohamed al-Fayed Une trentaine de femmes accusent l'ex-propriétaire de Harrods, Mohamed al-Fayed, décédé en 2023, de violences sexuelles, ont annoncé vendredi leurs avocats. Une action au civil va être intentée contre le célèbre grand magasin. (France 2)
Article rédigé par France 2 - A. Bouleis, L. Soudre, H. Hirtz, C. Madini
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Une trentaine de femmes accusent l'ex-propriétaire de Harrods, Mohamed al-Fayed, décédé en 2023, de violences sexuelles, ont annoncé leurs avocats vendredi 20 septembre. Une action au civil va être intentée contre le célèbre grand magasin.

C'était un milliardaire controversé, réputé pour être prêt à s'affranchir des règles dans le but de faire des affaires. Un an après sa mort, il est à présent accusé de dizaines d'agressions sexuelles et de viols, souvent par d'anciens employés de ses enseignes de luxe. Les avocats des victimes présumées disent avoir identifié 37 femmes. L'une d'elles décrit aujourd'hui un mode opératoire qui semblait rodé : “On nous envoyait voir al-Fayed parce qu’il avait une tâche à nous confier. C’était toujours plus une conversation amicale qu’un vrai travail. Mais ensuite, ces rencontres privées se sont transformées en un baiser forcé” raconte Natacha, une victime présumée de Mohamed al-Fayed.

Plusieurs accusations par le passé

La plupart des femmes concernées avaient entre 19 et 34 ans au moment des faits. La plus jeune avait 15 ans. Depuis les années 1990, plusieurs accusations ont été formulées dans la presse ou auprès de la police mais sans effet. Mohamed al-Fayed avait pour habitude de s'afficher devant les caméras avec de jeunes femmes. À la tête du grand magasin Harrods à Londres, il invitait toujours de jeunes actrices à l’ouverture des soldes. Aujourd’hui, devant la célèbre enseigne de luxe, certains passants sont en colère : “J’espère que le magasin va se montrer responsable et au moins lancer une enquête interne.”

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