Violences sexuelles dans le cinéma français : "Les hommes prennent de plus en plus la parole", affirme le président du syndicat des producteurs

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Violences sexuelles dans le cinéma français : "Les hommes prennent de plus en plus la parole", affirme le président du syndicat des producteurs
Violences sexuelles dans le cinéma français : "Les hommes prennent de plus en plus la parole", affirme le président du syndicat des producteurs Violences sexuelles dans le cinéma français : "Les hommes prennent de plus en plus la parole", affirme le président du syndicat des producteurs (FRANCEINFO)
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Alors que la parole se libère dans le cinéma français au sujet des violences sexuelles, Marc Missonnier, producteur de cinéma et président du syndicat des producteurs, est l'invité du 19/20 info, mercredi 28 février.

Dans un contexte de libération de la parole au sujet des violences sexuelles dans le cinéma français, Judith Godrèche s'est exprimée lors de la cérémonie des César, vendredi 23 février. Un discours qui est intervenu deux semaines après les révélations de l'actrice, qui accuse les réalisateurs Benoît Jacquot et Jacques Doillon de violences sexuelles et physiques lorsqu'elle était adolescente, ce que les deux hommes nient.

Marc Missonnier, producteur de cinéma et président du syndicat des producteurs, était présent dans la salle. "On est nombreux parmi les hommes, pas que les producteurs, à penser que l'intervention de Judith Godrèche était nécessaire, puissante, qu'il faut absolument écouter la parole des victimes, les soutenir", affirme-t-il dans le 19/20 info, mercredi 28 février.

"Une bonne chose" selon de nombreux hommes de la profession

Interrogé sur le fait qu'il y ait cependant peu d'hommes qui prennent la parole sur ce sujet dans le cinéma français, Marc Missonnier répond : "Peut-être que certains hommes ont du mal à parler de ça parce qu'il y a des réflexes qui sont ancrés depuis longtemps, mais je pense que les hommes prennent de plus en plus la parole."

"Honnêtement, tous les hommes à qui je parle dans la profession, qu'ils soient producteurs, réalisateurs, acteurs, trouvent que ce mouvement, qui est inarrêtable, est une bonne chose", assure le président du syndicat des producteurs.

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