Une enquête ouverte après la plainte pour cyberharcèlement déposée par la taekwondoïste afghane Marzieh Hamidi

L'athlète "est désormais placée sous protection policière pour une durée indéterminée", a assuré son avocate.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Marzieh Hamidi, athlète afghane de taekwondo dans la catégorie des -57kg, pose à l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance, à Paris, le 29 juin 2023. (JOEL SAGET / AFP)

Le parquet de Paris a annoncé, lundi 16 septembre, avoir ouvert une enquête après la plainte pour cyberharcèlement déposée par la combattante de taekwondo afghane Marzieh Hamidi, réfugiée en France. "Je veux que les terroristes qui me menacent de mort soient identifiés et jugés, afin que je puisse vivre librement sans peur et en toute sécurité. Ils ne me feront pas taire et je poursuivrai mon combat pour les femmes afghanes coûte que coûte", a assuré l'athlète dans une déclaration transmise à l'AFP par son conseiller Baptiste Bérard Proust.

"Ma cliente, Marzieh Hamidi, est désormais placée sous protection policière pour une durée indéterminée. Dédié aux affaires les plus graves et les plus complexes, le Pôle national de lutte contre la haine en ligne est enfin saisi", a aussi réagi son avocate, Inès Davau. "C'est une satisfaction et nous espérons que les auteurs des menaces seront rapidement identifiés."

Marzieh Hamidi, qui n'a pu se qualifier dans sa catégorie de taekwondo pour les Jeux olympiques 2024 de Paris, a fait l'objet de nombreux portraits en France après "ses prises de parole en public sur le droit des femmes et le régime des talibans", comme le rappelle sa plainte, déposée le 3 septembre, dont l'AFP a eu connaissance. Elle vise les infractions de divulgation d'informations à caractère privé, appels téléphoniques malveillants, menaces de mort ou de viol, harcèlement en ligne et harcèlement en ligne à caractère sexuel.

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