Hollande après les incidents à Rennes : "Aucune violence ne doit être acceptée"
La soirée de vendredi a été marquée par de nouvelles violences à Rennes entre policiers et manifestants proches du mouvement "Nuit debout". Depuis le Nigéria où il est en visite, François Hollande a dénoncé samedi les nombreuses dégradations causées par des casseurs dans le centre-ville. Le chef de l'Etat estime qu'"aucune violence ne doit être acceptée" .
Comme l'a constaté France Bleu Armorique, en début de soirée des manifestants s'étaient rassemblés place Saint-Anne, dans le centre historique. Ils protestaient contre l'évacuation, le matin même par les forces de l'ordre, de la salle municipale de la Cité, occupée depuis le 1er Mai par des opposants à la loi Travail et des participants au mouvement Nuit debout.
A #Rennes les manifestants installent des barricades face au CRS place ste Anne pic.twitter.com/cyINByhfFX
— FB Armorique (@bleuarmorique) May 13, 2016
Les boutiques saccagées rue d Orléans A Rennes pic.twitter.com/Ov4M4vWmFY
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Après un premier face-à-face avec la police, les manifestants ont érigé des barricades sur la place, ils ont été dispersés par des jets de gaz lacrymogène. Dans des rues adjacentes, ils ont détruit les vitres d'un local de la police nationale. Après de nouveaux tirs de lacrymogène, ils ont tagué et brisé les vitrines d'agences de banques, d'Orange, ou de boutiques de vêtements. Le local du PS rennais a également été vandalisé. Le cortège improvisé s'est dispersé peu après 23h. Ce samedi, une manifestation non-déclarée contre les violences policières est annoncée dans la capitale bretonne, la préfecture l'a interdite.
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Plus tôt dans la journée, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve avait déclaré que "Rennes et Nantes n'ont pas vocation à devenir un champ de bataille pour casseurs violents ". Dans les deux villes, depuis la fin du mois de mars, la contestation sociale est particulièrement forte, et a mené à de nombreux affrontements violents entre opposants à la loi travail et forces de l'ordre. Le 28 avril un étudiant avait perdu un oeil après avoir été victime d'un tir de flashball dans une manifestation.
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