Crise migratoire : "Il faut une fermeté absolue, totale", plaide le président du groupe LR à l'Assemblée nationale

Olivier Marleix, président du groupe LR à l’Assemblée nationale et député d’Eure-et-Loir, était l'invité du "8h30 franceinfo" ce mardi.
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Olivier Marleix, président du groupe LR à l’Assemblée nationale et député d’Eure-et-Loir, sur franceinfo, le 19 septembre 2023. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"Il faut une fermeté absolue, totale" dans cette crise migratoire, plaide Olivier Marleix, président du groupe LR à l’Assemblée nationale et député d’Eure-et-Loir, sur franceinfo ce mardi, après que 8 500 personnes sont arrivées en trois jours sur l’île italienne de Lampedusa.

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"Des 'Lampedusa', en réalité, il y en a tous les jours", a assuré le patron des députés Républicains, affirmant que "la France n'a pas à accueillir" ces migrants. Cette situation a mis les capacités d'accueil de l'île italienne sous forte tension et a relancé la question de la solidarité européenne en matière d'accueil et de réparation des demandeurs d'asile. Pour Olivier Marleix, c'est "une question de signal qu'on envoie". "Il ne s'agit pas de véritable demande d'asile, il s'agit d'une forme d'immigration, c'est évident", a-t-il ajouté.

Celui qui est aussi membre de la commission défense nationale et des forces armées estime qu'il y a une "faille dans la fermeté prétendue" du ministre de l'Intérieur, qui s'est rendu à Rome lundi soir afin de délivrer un message de "fermeté". "Il ne peut pas y avoir comme message donné aux personnes qui viennent sur notre sol (européen) qu'ils seront accueillis quoi qu'il arrive", a souligné Gérald Darmanin. "De la part du président de la République, de la part de Monsieur Darmanin, il n'y a pas de compréhension de l'enjeu migratoire", a renchéri le député LR. "Ils restent timorés", a-t-il ajouté. "Quand on sent que l'opinion publique veut de la fermeté, on tient un discours d'apparente fermeté. Mais on ne prend pas le taureau par les cornes", a-t-il estimé. 

Quelques secondes plus tard, Olivier Marleix, interrogé sur l'éventualité d'une loi pour régulariser les travailleurs sans papiers, a lâché : "C’est une blague". Selon lui, cela créerait un "appel d'air". "C'est une blague", car le "droit actuel permet de le faire", ajoute-t-il. Cet article 3 est "inutile". 

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