États-Unis : l'avortement rendu presque impossible au Texas
C'est un recul considérable pour les femmes aux États-Unis pour laquelle même le président Biden ne peut rien. Le Texas a adopté une législation qui leur interdit quasiment tout avortement, y compris en cas de viol ou d'inceste.
Ils manifestaient pour cette loi depuis des mois. Mais les anti-avortement l'ont emporté : Le Texas interdit les interruptions volontaires de grossesse. Le gouverneur du deuxième état le plus riche et le plus peuplé des États-Unis s'en réjouit. L'avortement est donc interdit au-delà de six semaines de grossesse (une periode où peu de femmes savent qu'elles sont enceintes), y compris en cas de viol et d'inceste.
Plus de six cliniques pour avorter dans certains états
La Cour suprême a choisi de ne pas bloquer cette loi. Elle est à majorité conservatrice depuis les nominations de trois juges par Donald Trump. Le matin du jeudi 2 septembre, la Maison-Blanche fustigeait cette décision : "Cette loi extrême du Texas viole clairement la Constitution et notre loi fédérale sur l'avortement en vigueur depuis un demi-siècle", déplore Jen Psaki, porte-parole de la Maison-Blanche. Une loi fédérale garantit bien le droit à l'avortement, mais les États ont toutes latitudes pour la freiner. Dans six états, il ne reste plus que six cliniques pour permettre aux femmes d'avorter.
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