IVG dans la Constitution : "Aujourd’hui, la France va parler au monde", estime Mathilde Panot

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Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, était l’invitée du 12/13 du lundi 4 mars pour parler de l’inscription de l’IVG dans la Constitution.
IVG dans la Constitution : "aujourd’hui la France va parler au monde", estime Mathilde Panot Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, était l’invitée du 12/13 du lundi 4 mars pour parler de l’inscription de l’IVG dans la Constitution. (France 3)
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Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, était l’invitée du 12/13 du lundi 4 mars pour parler de l’inscription de l’IVG dans la Constitution.

Alors que le Congrès doit se réunir pour voter l’inscription de l’IVG dans la Constitution, l’élue dit éprouver "beaucoup de fierté" à l’issue de ce combat parlementaire. "Aujourd’hui, la France va parler au monde", estime-t-elle, exprimant aussi son "émotion" aux militantes féministes "qui aujourd’hui, mais aussi hier et depuis des décennies, se sont battues pour le droit à l’avortement". Elle espère qu’un jour "le droit à la contraception" entrera, lui aussi, dans la Constitution.

"Il faut des vrais moyens"

Pour elle, cette "victoire historique est aussi la victoire de la société". 80 à 90 % de la population française se dit favorable à l’inscription de l’avortement dans la Constitution. Selon elle, le combat n’est pas fini, il faut "des vrais moyens pour le droit à l’avortement, pour les associations" ainsi que l’abrogation de la double-clause de conscience qui permet aujourd’hui aux médecins de refuser de pratiquer un IVG, soutient-elle. Aujourd’hui, une femme sur quatre doit aujourd’hui changer de département pour pouvoir avorter.

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