Ce 4 mars 2024 est une date historique. Les parlementaires, tous réunis au château de Versailles officialisent l’inscription du droit à l’IVG dans la Constitution française.
577 députés et 348 sénateurs, tous réunis dans le même hémicycle. Le Congrès rassemble les deux chambres du Parlement et seul le château de Versailles est équipé pour accueillir autant d’élus. Les parlementaires prendront place par ordre alphabétique et non par sensibilité politique. Gabriel Attal sera le seul membre du gouvernement à prendre la parole, puis chaque groupe politique s’exprimera pour une explication de vote. Le scrutin en lui-même se tiendra dans des salles voisines de l’hémicycle.
Une issue sans suspense
Il faut que les 3/5ème des parlementaires au moins votent en faveur de l’inscription de l’IVG dans la Constitution pour qu’elle soit adoptée. Le texte a déjà été plébiscité à l’Assemblée nationale et au Sénat à une écrasante majorité. L’issue du vote n’est pas un suspense. "Nous serons le premier pays au monde à inscrire dans la Constitution cette liberté pour les femmes de disposer de leur corps", rappelle Eric Dupond-Moretti. La dernière réunion du Congrès date de 2018. Emmanuel Macron avait convié députés et sénateurs pour leur exposer sa feuille de route. La dernière révision de la Constitution date, elle, de 2008. Nicolas Sarkozy avait porté une "modernisation des institutions", notamment la limitation des mandats du président de la République.
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