IVG dans la Constitution : la Conférence des évêques de France apprend "avec tristesse" le vote du Sénat
La Conférence des évêques de France déclare dans un communiqué apprendre "avec tristesse" le vote du Sénat mercredi 28 février en faveur de la constitutionnalisation de la liberté garantie du droit à l'avortement. "L'avortement demeure une atteinte à la vie en son commencement", estime la Conférence des évêques, jeudi, ajoutant qu'elle "regrette que le débat engagé n'ait pas évoqué les dispositifs d'aide à celles et ceux qui voudraient garder leur enfant."
L'inscription de l'IVG dans la Constitution a franchi mercredi son étape la plus délicate au Parlement avec le vote largement favorable du Sénat, évacuant les derniers doutes entourant l'adoption définitive de cette réforme historique lors d'un Congrès à Versailles convoqué dès lundi. Malgré les réticences de certains sénateurs de la droite et du centre, majoritaires à la chambre haute, l'hémicycle s'est prononcé en faveur d'une "liberté garantie" à l'interruption volontaire de grossesse, sans modifier le texte du gouvernement. Le président de la République Emmanuel Macron a immédiatement convoqué le Congrès des deux chambres du Parlement lundi 4 mars, saluant "un pas décisif" après le vote du Sénat.
La Conférence des évêques de France, constituée de l'ensemble des cardinaux et évêques exerçant leur charge pastorale en France et dans les DOM, assure qu'elle "sera attentive au respect de la liberté de choix des parents décidant, même en des situations difficiles, de garder leur enfant, et de la liberté de conscience des médecins et de tous les personnels soignants, dont elle salue le courage et l'engagement".
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