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Mexique : les femmes pourront contester les lois pénalisant l'avortement

La décision annoncée mercredi par la Cour suprême signifie que les femmes vivant dans des Etats pénalisant l'avortement peuvent déposer des recours, qu'elles soient enceintes ou pas, ce qui de facto amène à autoriser l'avortement au niveau national.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des manifestantes défilent pour le droit à l'avortement, à Mexico, le 28 septembre 2022. (ARTURO HERNANDEZ / NURPHOTO / AFP)

La pénalisation de l'interruption volontaire de grossesse contrevient "à l'autonomie dans la reproduction, à la vie, à la non-discrimination, à la santé et à l'intégrité personnelle" des femmes. Voilà pourquoi la Cour suprême du pays a décidé mercredi 21 juin qu'elles pouvaient contester les lois des Etats mexicains réprimant l'avortement.

La décision précise que les femmes vivant dans des Etats pénalisant l'avortement peuvent déposer des recours, qu'elles soient enceintes ou pas. De facto, cela amène à autoriser l'avortement au niveau national.

L'IVG dépénalisée dans 11 Etats

L'avortement volontaire a été dépénalisé dans 11 des 32 Etats du Mexique, où la capitale Mexico l'a autorisé dès 2007, jusqu'à douze semaines de grossesse dans la plupart des cas.  En 2016, la Cour avait rejeté un précédent projet qui déclarait inconstitutionnels les articles du Code pénal fédéral réprimant l'avortement, ce qui l'aurait dépénalisé dans tout le pays. Selon des données officielles, l'avortement médicamenteux est la méthode la plus utilisée au Mexique pour les interruptions volontaires de grossesse avant douze semaines.

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