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Carlton : DSK, "Dodo la Saumure" et 12 autres accusés seront bien jugés en correctionnelle

Renvoyés en correctionnelle, ils souhaitaient être jugés aux assises pour pouvoir mieux s'expliquer. Ils sont accusés de "proxénétisme aggravé en réunion", pour des faits qui se sont déroulés de 2009 à 2011 à l'hôtel Carlton de Lille.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Dominique Alderweireld, surnommé "Dodo la Saumure", répond aux questions des journalistes, le 15 février 2013, à Lille. ( AFP )

Ils voulaient être jugés devant les assises, mais n'ont pas obtenu gain de cause. La cour d'appel de Douai (Nord), saisie par quatre des quatorze mis en examen dans l'affaire du Carlton de Lille, a confirmé, mercredi 18 décembre, leur renvoi en correctionnelle, a annoncé le parquet général.

La chambre de l'instruction de la cour d'appel "a rejeté les appels et confirme l'ordonnance entreprise". Elle renvoie 13 personnes, dont l'ex patron du FMI Dominique Strauss-Kahn, devant le tribunal correctionnel de Lille, a déclaré le parquet général de Douai.

"Proxénétisme aggravé en réunion" 

Dans un premier temps, les magistrats ont ouvert et instruit, pendant plus de deux ans, la procédure sur la qualification criminelle de "proxénétisme aggravé en bande organisée", passible des assises. Mais ils ont finalement retenu, le 26 juillet, l'infraction de "proxénétisme aggravé en réunion", passible du tribunal correctionnel, pour treize personnes, et celle de "complicité d'escroquerie et d'abus de biens sociaux" à l'égard d'une quatorzième.

L'arrêt rendu mercredi est donc conforme aux réquisitions du parquet général. Celui-ci n'avait pas interjeté appel, tout comme le parquet de Lille, de l'ordonnance signée par les juges le 26 juillet.

Les avocats voulaient "plus de temps"

Les avocats de Dominique Alderweireld ("Dodo la Saumure"), de sa compagne Béatrice Legrain, de René Kojfer (ancien chargé des relations publiques du Carlton) et de David Roquet (ex-directeur d'une filiale du groupe de BTP Eiffage) demandaient que leurs clients soient jugés par "le peuple".

Pour Sorin Margulis, qui défend "Dodo la Saumure", "la procédure était soi-disant criminelle, il faut assumer, il faut juger l'affaire devant une cour d'assises, avec un retentissement plus important sur le plan judiciaire, et qu'on se laisse plus le temps d'examiner l'affaire que devant un tribunal correctionnel".

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