Cinéma : les faits divers inspirent les réalisateurs
De plus en plus de films se basent sur des histoires vraies. Ces fictions proches de la réalité nécessitent un investissement particulier de la part des cinéastes et des acteurs.
La réalité nourrit la fiction. C'est le constat que l'on peut tirer de la tendance à porter à l'écran des faits divers qui ont marqué la société. Dans Au nom de ma famille, Vincent Garenq revient sur le combat d'André Bamberski, qui s'est battu pendant 30 ans pour qu'éclate la vérité sur la mort de sa fille Kalinka en 1982.
Daniel Auteuil campe le rôle de ce père prêt à tout pour faire condamner l'assassin de son enfant. "La question qu'on se pose avant d'accepter un tel rôle, c'est : est-ce qu'on sera à la hauteur de la douleur de cet homme ?", confie-t-il à France 2. André Bamberski, qui a assisté au tournage, a été impressionné par l'interprétation du comédien.
Un engagement total
"Le réalisme rend les choses plus vivantes et les personnages plus crédibles", explique le réalisateur, qui s'était auparavant consacré à l'affaire d'Outreau dans Présumé coupable. Dedans, Philippe Torreton incarnait Alain Marécaux, l'un des accusés. Il a perdu 27 kilos pour ce rôle. "Je voulais qu'il soit sûr de mon engagement pour ce film", dit-il.
Patricia Tourancheau, auteure de Guy Georges - la traque a été consultante sur le film L'affaire SK1. Il n'est pas toujours facile de porter la réalité à l'écran. Ces films laissent une trace sur notre société et leur époque.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.