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Agression du petit-neveu de Brigitte Macron : le procès renvoyé au 5 juin, les trois prévenus placés en détention provisoire

Les avocats des trois prévenus âgés de 20, 23 et 35 ans ont demandé le renvoi de l'audience pour mieux préparer leur défense.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Chocolaterie Jean Trogneux à Amiens (Somme). (PIERRE-ANTOINE LEFORT / RADIO FRANCE)

Le procès des trois hommes jugés pour l'agression de Jean-Baptiste Trogneux, le petit-neveu de Brigitte Macron lundi soir à Amiens, a été renvoyé au 5 juin, a décidé mercredi 17 mai le tribunal correctionnel d'Amiens.

Les trois prévenus, interpellés peu après les faits, avaient été déférés pour être jugés en comparution immédiate à l’issue de leur garde à vue. Mais dans le box, à l’audience, en l’absence de Jean-Baptiste Trogneux, qui s’est vu délivrer 4 jours d’ITT, ils ont demandé le renvoi de l’audience. Le temps, ont ajouté leurs avocats, de préparer leur défense et que "la pression médiatique retombe", a plaidé l’un d’eux, ajoutant qu’il ne fallait pas donner de "connotation politique" à cette affaire. "On a affaire à des 'babaches', pas des militants politiques", a ajouté cet avocat.

Placement en détention provisoire 

Les trois hommes, âgés de 20, 23 et 35 ans, sont tous déjà connus de la justice pour violences notamment, ou encore dégradation. L’un de ces prévenus est sous curatelle et un autre travailleur handicapé. Le président du tribunal a ordonné leur placement en détention provisoire en attendant leur future comparution, conformément à ce qu'a demandé le procureur d'Amiens, Jean-Philippe Vicentini, qui a parlé "d’affaire de la honte".

Ce dernier a estimé qu’il y avait des risques de réitération, profitant de ses réquisitions pour fustiger "le bal des hypocrites" de ceux "qui par des propos ambigus, le silence, des propos outranciers", "allument des mèches et diffusent des bombes à retardement chez des individus peu structurés et violents".

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