Assassinat d'Yvan Colonna : de nouvelles révélations jettent le trouble
Il est 10h13, le 2 mars 2022. Dans la salle de musculation de la prison d'Arles (Bouches-du-Rhône), Yvan Colonna est étouffé par un codétenu, Franck Elong Abé, ancien combattant djihadiste en Afghanistan. Personne n'est intervenu, bien que l'agression de neuf minutes ait été filmée. Le rapport de l'Inspection générale de la justice, en juillet 2022, pointait déjà des dysfonctionnements.
Des zones d'ombre
La Commission d'enquête parlementaire pense que l'administration pénitentiaire a caché des informations sur l'agresseur. Elle n'a pas trouvé les images filmées correspondant au témoignage d'une surveillante. Mardi 21 mars, le parquet national antiterroriste a tranché : "Il n'est pas indiqué que le signalement (...) aurait été intégré dans le logiciel (...) et donc par la suite, supprimé." D'autres questions restent en suspens : Franck Elong Abé était-il un indicateur du renseignement ? L'enquête se poursuit pour savoir si l'assassin a eu des complices.
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