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Attaque du RER D à Grigny : un mis en cause relaxé

Un jeune homme de 18 ans, soupçonné d'avoir participé à l'attaque d'un RER D à la gare de Grigny-Centre, dans l'Essonne, le 16 mars dernier, a été relaxé vendredi par le tribunal correctionnel d'Évry. Il n'y avait pas assez d'éléments à charge pour le confondre. Onze autres participants présumés doivent comparaître en juin prochain.
Article rédigé par franceinfo
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"Je n'y étais pas à la gare ce soir-là, j'étais à un concert" . Lorsque le jeune homme s'avance à la barre du tribunal correctionnel d'Évry ce vendredi près-midi, sa ligne de défense, adoptée depuis sa comparution immédiate le 29 mars dernier, ne varie pas d'un pouce.

Sur les images de vidéosurveillance en possession des enquêteurs, impossible en effet de reconnaître le mis en cause de 18 ans, parmi les assaillants du RER D, qui avaient pris d'assaut le train le 16 mars dernier. Faute de preuves, il est donc relaxé au bénéfice du doute. Le parquet, qui avait réclamé deux ans de prison, dont six mois avec sursis, devrait faire appel.

Onze autres mis en cause mineurs

Dans cette affaire, le jeune homme de 18 ans est le seul mis en cause majeur. C'est pour cela qu'il était le premier ce vendredi à passer devant la justice. Les onze autres, dont trois ont moins de 16 ans, seront jugés en juin prochain devant le tribunal pour enfants.

Revendiquant leur appartenance à la bande de quartier Mafia Grigny Danger (MGD), ils sont soupçonnés d'avoir rançonné les passagers, collectant portables, portefeuilles et sacs à main.

> Retrouvez notre dossier : Grigny, autopsie d'un quartier sensible

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