Botox : deux sœurs accusées d’injections illégales
"Il y a des matins quand je me lève, j’ai l’impression de voir un monstre." La seule chose qui soulage Benoît aujourd’hui, c’est l’eau froide sur la peau. En 2021, ce quinquagénaire avait décidé de retrouver le visage de sa jeunesse. Botox, acide hyaluronique, les injections ont mal tourné. Benoît a été victime de deux sœurs d’une vingtaine d’années qui louaient ponctuellement un salon et s’étaient fait connaître sur internet. Les deux sœurs n’avaient pourtant aucune qualification médicale.
600 personnes auraient reçu ces injections illégales
Au terme de quatre mois d’enquête, la section de recherche de la gendarmerie de Lille (Nord) saisit des centaines de produits non homologués. "Les analyses du laboratoire nous ont appris qu’il y a dans certaines seringues, pourtant sous blister, donc a priori neuves, la présence de bactéries à un taux 50 fois supérieur au maximum autorisé", explique un enquêteur. 600 personnes auraient reçu ces injections illégales. Pour le moment, seulement 26 ont porté plainte.
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