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Bricorama condamnée à fermer le dimanche ou à payer ?

La cour d'appel de Versailles doit se prononcer ce mercredi sur l'obligation faite à l'enseigne de bricolage de fermer le dimanche sous peine d'amende. Une sanction qui concerne la trentaine de magasins de la région parisienne. Si le tribunal confirme aujourd'hui la décision prise en première instance, la direction menace de supprimer 500 postes en France.
Article rédigé par Antoine Krempf
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Marie Persidat Maxppp)

Jean-Claude Bourrelier, le patron de Bricorama ne décolère pas
depuis le mois de janvier, quand la justice lui a ordonné de ne plus ouvrir sa
trentaine de magasins franciliens le dimanche, sous peine de payer 30.000 euros
par infraction et par établissement. La première réaction du président de la
chaîne a été de faire appel de cette décision. Un appel étudié ce mercredi par
le tribunal de Versailles. 

500 postes supprimés?

Selon sa direction, Bricorama a gros à perdre si la cour d'appel
confirme aujourd'hui la sanction. "Nous pourrions être contraints de supprimer
500 postes en France, soit près de 20% de nos effectifs travaillant dans
l'Hexagone, pour permettre à notre entreprise de continuer à fonctionner"
,
explique un communiqué du groupe. De son côté, Jean-Claude Bourrelier a publié une
lettre à François Hollande dans le JDD il y a une quinzaine de jours pour demander une évolution de la loi sur le travail dominical. Un appel relayé par plusieurs députés UMP.**

"La
loi qui régit l'ouverture dominicale des magasins autorise seulement les
surfaces d'ameublement et les jardineries à ouvrir le dimanche et exclut les
magasins de bricolage"
(Jean-Claude Bourrelier) 

FO réclame l'application de la peine

L'appel de Bricorama n'étant pas suspensif, le groupe aurait
dû soit fermer ses magasins franciliens le dimanche, soit payer l'amende depuis
le mois de janvier. Ce qu'il n'a pas fait. Force Ouvrière a donc décidé début
juillet de réclamer 19 millions d'euros à l'enseigne, en application de la
décision de justice. Le juge de l'exécution du tribunal de
Pontoise statuera sur la question le 9 novembre prochain. 

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