Cet article date de plus de quinze ans.

C'est son avocat qui demande "pardon" jeudi au tribunal pour les "torrents de mensonges" de son client

"Il a menti parce qu'il était tenu par des protecteurs puissants, par des parrains de haut vol qui pendant les faits, pendant l'instruction, le tenaient", a plaidé Me Pardo jeudi.Les "protecteurs" auxquels Me Olivier Pardo a fait référence ne sont autres que Dominique de Villepin, Jean-Louis Gergorin et le général Rondot.
Article rédigé par France2.fr
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
L'informaticien Imad Lahoud. (AFP/Jean Ayissi)

"Il a menti parce qu'il était tenu par des protecteurs puissants, par des parrains de haut vol qui pendant les faits, pendant l'instruction, le tenaient", a plaidé Me Pardo jeudi.

Les "protecteurs" auxquels Me Olivier Pardo a fait référence ne sont autres que Dominique de Villepin, Jean-Louis Gergorin et le général Rondot.

Le parcours d'Imad Lahoud
Etape après étape, l'avocat a rappelé "la folle carrière" d'Imad Lahoud, un simple diplômé de mathématiques qui "devient consultant de la première entreprise d'armement française, EADS, par la grâce de Jean-Louis Gergorin", son ancien PDG. Mais sa carrière "ne s'arrête pas là: le trader spécialiste de la finance va se retrouver informaticien de génie", puisqu'il va être propulsé par son mentor à la tête du centre de recherche d'EADS. Ensuite, le 25 mars 2004, alors qu'il est en garde à vue pour une affaire d'escroquerie annexe, "une main encore plus puissante va le prendre pour le protéger", Dominique de Villepin. Une intervention que l'ancien premier ministre a toujours niée. Clou de la plaidoirie de Me Pardo, toutes ces personnes lui auraient dit: "Si tu ne fais pas ce que je veux, on te lâche et on s'essuie les pieds sur toi". "C'est pour cela sans doute qu'il a menti, et encore menti".

Mardi, le parquet a requis deux ans de prison, dont 18 mois ferme, et 45.000 euros d'amende à l'encontre d'Imad Lahoud .

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.