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Charles Pasqua et les affaires : deux condamnations et des relaxes

L'ancien ministre de l'Intérieur est mort ce lundi à 88 ans. C'était une figure de la chiraquie, et un pilier du gaullisme. Ex-premier flic de France, il avait aussi des démêlés avec la justice.
Article rédigé par Benoît Collombat
Radio France
Publié Mis à jour
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  (Charles Pasqua, ministre de l'Intérieur, en 1998. © Maxppp)

Charles Pasqua, c'était le premier flic de France. Le gaulliste, proche de Jacques Chirac, a occupé deux fois le poste de ministre de l'Intérieur, entre 1986 et 1988, et entre 1993 et 1995. Mais le nom de Charles Pasqua est également associé à de multiples affaires judiciaires.

Pétrole, armement, financement politique : la longue liste des dossiers judiciaires où Charles Pasqua a été cité résume 20 ans d'affaires politico-financières. L'homme est condamné définitivement à deux reprises : 18 mois de prison avec sursis pour le financement illégal de sa campagne européenne en 1999, puis condamné à un an avec sursis par la Cour de justice de la République, la CJR, dans des détournements de fonds au préjudice d'une société liée au ministère de l'Intérieur.

En mai dernier, Charles Pasqua était encore devant les tribunaux

En revanche, Charles Pasqua est relaxé par la CJR dans deux dossiers liés au monde du casino et à des pots de vin chez GEC-Alsthom. Relaxé encore dans l'affaire pétrole contre nourriture, en Irak, ou en appel dans l'Angolagate (trafic d'armes et commissions avec l'Angola), Charles Pasqua bénéficie également d'un non-lieu dans l'affaire Elf, soupçonné d'avoir utilisé des avions du groupe pétrolier.

En mai dernier, l'ancien ministre de l'Intérieur était à nouveau devant les tribunaux : dans le procès en appel des malversations autour de la fondation d'art Jean Hamon, où il a été condamné en première instance à 2 ans de prison avec sursis, 150.000 euros d'amende et 2 ans d'inéligibilité.

 

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