Claude Guéant bientôt renvoyé en correctionnelle ?
Le parquet national financier (PNF) a fait les comptes, écrit Le Parisien : en l'espace de deux ans, Claude Guéant aurait réclamé le décaissement de 240 à 288.000 euros sur les fonds d'enquête spéciaux - fonds destinés, en principe, à défrayer les policiers en mission.
Selon le journal, une moitié de ces sommes aurait été ventilée aux collaborateurs de Claude Guéant sous forme de primes. L'autre moitié aurait servi à compléter son propre salaire de préfet.
L'ancien bras droit de Nicolas Sarkozy aurait agi avec l'aide de Michel Gaudin, alors directeur général de la police. C'est lui, écrit le Parisien, qui ordonnait le décaissement de ces primes. Cet argent non déclaré échappait au contrôle du fisc.
Claude Guéant avait expliqué, lors de sa garde à vue, que ce système permettait de compenser le manque à gagner après la disparition des fonds spéciaux dans les ministères. Une suppression décidée en 2002 par Lionel Jospin.
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