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Deux policiers lillois écroués pour le racket de vendeurs de fleurs

Les deux agents de la police aux frontières ont été mis en examen et écroués pour "extorsion, vols et violences aggravées". Le procureur évoque "des preuves accablantes" concernant des faits sur six vendeurs de fleurs ambulants bangladais.
Article rédigé par Antoine Krempf
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

L'un des policiers a avoué une partie des faits, l'autre nie
être impliqué dans cette affaire. Mais pour le procureur, "les preuves
sont accablantes" : "Ces policiers, sous le prétexte de contrôler ces
personnes, demandaient de l'argent et quand elles avaient des fleurs, parfois
prenaient les fleurs
", a expliqué Frédéric Fèvre. Résultat : les deux
agents de la police aux frontières ont été mis en examen ce vendredi pour "extorsion,
vols et violences aggravées
". 

Jusqu'à 20 euros de revenus par jour

Pour le moment, six victimes ont été identifiées. Il s'agit
de vendeurs ambulants originaires du Bengladesh. Quatre d'entre eux ont porté plainte. Ils vendaient des fleurs le soir dans les restaurants lillois et
peuvent toucher jusqu'à 20 euros pour une journée de travail. Le procureur
précise qu'ils sont "en attente de régularisation et la plupart ont
demandé l'asile politique
".

D'après le parquet, "il semblerait que l'un des deux
policiers ait de graves problèmes financiers, ce qui pourrait expliquer ce
comportement mais en aucun cas l'excuser
". Le montant des sommes
extorquées n'a pas été dévoilé.

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