La mère de Sylvain Jouanneau réclame "la plus forte peine" pour son fils
L'accusé a refusé de dire où se trouve le petit Mathis, disparu en 2011, provoquant la colère de sa famille.
Même ses proches l'abandonnent. La mère de Sylvain Jouanneau a réclamé une sentence exemplaire pour son fils, lors de son audition par la cour d'assises du Calvados, à Caen, jeudi 4 juin. Le parquet a requis vingt ans de réclusion contre cet homme, accusé d'avoir enlevé et séquestré son fils Mathis. Le petit garçon a disparu en septembre 2011, lorsque Sylvain Jouanneau a refusé de le ramener chez sa mère à la fin d'un week-end de garde. Il avait alors 8 ans.
Le verdict attendu jeudi
"Je ne redoute plus le verdict. J'estime qu'il mérite la plus forte peine", a dit à la barre Marie-Elisabeth Jouanneau, sa mère, ajoutant qu'elle "regrett[ait] de lui avoir donné la vie". Sylvain Jouanneau a refusé pendant toute la durée du procès de dire où se trouve Mathis. A en croire les quelques déclarations claires qu'il a formulées, le petit garçon "va bien". Il aurait été confié à des personnes à l'étranger et aurait changé de nom, selon l'accusé.
Intense émotion "je regrette de t'avoir donné la vie" déclare la mère de sylvain #Jouanneau à l'accusé, non plus à son fils #affairemathis
— Franck Bodereau (@fbodereau) 4 Juin 2015
"J'estime qu'il mérite la plus forte peine, car notre peine à nous est toujours là" dit la mère de l'accusé à la cour #Jouanneau #proces
— Franck Bodereau (@fbodereau) 4 Juin 2015
Une théorie qui ne convainc pas les proches de Sylvain Jouanneau, que tout accable. "Il n'en a rien à foutre, il n'a aucun sentiment", a hurlé sa sœur, pendant le témoignage de leur mère, jeudi. Trois jours plus tôt, elle avait dit ressentir de la "haine" pour son frère, rapporte Le Dauphiné. "Son sort m'importe peu, je veux qu'il dise où est Mathis." Le verdict est attendu jeudi 4 juin, dans l'après-midi.
"Il n'en a rien à foutre, il n'a aucun sentiment" hurle la sœur de sylvain #Jouanneau pendant la plaidoirie de sa mère qui renie son fils
— Franck Bodereau (@fbodereau) 4 Juin 2015
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