Djihad au Mali : Gilles Le Guen condamné à huit ans de prison ferme
Le tribunal de Paris a suivi les réquisitions du parquet. Le djihadiste français Gilles Le Guen, accusé d'avoir participé à la propagande d'AQMI, ainsi qu'à des entraînements armés et à l'offensive du groupe, en mars 2013, sur la ville de Diabali, au nord de Bamako, a été été déclaré coupable d'association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et condamné ce vendredi à huit ans de prison ferme.
Converti à l'islam avant ses 30 ans, ce Breton âgé aujourd'hui de 60 ans, a reconnu lors de son procès s'être "investi" deux mois auprès d'AQMI, mais assure avoir voulu s'en éloigner après s'être rendu compte que l'organisation "n'avait rien à proposer au peuple ".
Ancien capitaine de la marine marchande attiré par la vie nomade, Gilles Le Guen, qui est père de huit enfants, a vécu successivement au Maroc, en Mauritanie et au Mali. Il avait été arrêté en avril 2013 par l'armée française dans le nord du Mali puis expulsé vers la France, après son apparition dans un reportage télévisé sur les Français présents dans les rangs d'AQMI à Tombouctou. "Un paumé qui devient terroriste ", avait dit de lui le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian après son arrestation.
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