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Fin du procès "Air Cocaïne" à Saint-Domingue, les pilotes "inquiets"

Dernier jour de procès ce jeudi dans l’affaire "Air Cocaïne" à Saint Domingue. Quatorze personnes, dont quatre Français sont jugés depuis deux mois dans une affaire de trafic de drogue. Parmi eux, deux pilotes qui risquent 20 ans de prison.
Article rédigé par Laurent Doulsan
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (les deux pilotes accusés de trafic de drogue à Saint-Domingue © SIPA)

Les quatre Français jugés à Saint-Domingue ont été arrêtés en mars 2013 à bord d’un Falcon 50 sur le point de décoller de l’aéroport de Punta Cana. A bord de l’avion se trouvaient plusieurs valises contenant 680 kilos de cocaïne. Les deux pilotes nient avoir eu connaissance de la nature de la cargaison. La semaine dernière, le procureur a réclamé 20 ans de prison.

Un procès émaillé d'incidents

Le sort des deux pilotes, Pascal Fauret et Bruno Odos, est particulièrement incertain Le procureur a fait produire contre eux un témoignage de dernière minute, celui d'un autre accusé dominicain, les décrivant comme des complices des organisateurs. Un témoignage "acheté" selon la défense, avec une promesse d'une simple peine de prison avec sursis pour le dénonciateur

"il ya eu beaucoup de pressions"

Leur avocat Jean Reinhart considère qu’ils sont innocents. "Ils ont beau être innocents, ils sont inquiets parce qu’ils savent bien qu’en République dominicaine tout ce qui s’est passé depuis 30 mois, ça ne s’est pas passé tout à fait avec la logique qui était attendue. Le droit voudrait qu’il y ait relaxe, mais nous sommes dans une situation où il y a eu beaucoup de pression" .

Depuis le démantèlement du réseau présumé il y a bientôt deux ans et demi, la procédure a été émaillée de nombreux incidents, sans compter les pressions du pouvoir local. Dans plusieurs affaires des étrangers pourraient avoir été piégés par des trafiquants qui leur confiaient leur marchandise à leur insu.

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