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La chancellerie a proposé de nommer François Molins, actuel procureur de la République de Paris, au poste de procureur général près la Cour de cassation

François Molins est procureur de la République de Paris depuis sept ans. Il avait notamment mené les investigations sur les différents attentats qui ont frappé la France.

Article rédigé par franceinfo - Avec France Inter
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Publié Mis à jour
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La chancellerie a proposé de nommer le procureur de Paris, François Molins (ci-contre), visage de l'antiterrorisme français, au poste de procureur général près la Cour de cassation. (FRANCOIS GUILLOT / AFP)

C'est un nom connu du grand public, en raison de sa présence dans les médias lors de nombreux dossiers terroristes. François Molins pourrait quitter son poste de procureur de la République de Paris. La chancellerie a en effet proposé, vendredi 29 juin, de le nommer procureur général près la Cour de cassation. Il succèderait alors à Jean-Claude Marin.

Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), institution garante de l'indépendance des magistrats, doit maintenant auditionner le candidat et donner un avis sur le choix du ministère, sans toutefois pouvoir légalement s'y opposer. 

>> Mais qui est François Molins, le procureur derrière chaque enquête antiterroriste ?

François Molins est procureur de la République de Paris depuis novembre 2011. Quatre mois après sa prise de fonction, il était confronté aux attentats perpétrés par Mohamed Merah, à Toulouse et à Montauban. Il était également en charge des enquêtes sur les attentats jihadistes du 13-Novembre, de l'attaque au camion de Nice le 14 juillet 2016 ou encore l'assassinat du père Jacques Hamel à Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime). Il était devenu le visage de l'antiterrorisme français. Ses prises de parole était très attendues, lors de chaque enquête en lien avec le terrorisme.

François Molins avait également ouvert une instruction dans l'affaire Jérôme Cahuzac, soupçonné de fraude fiscale. Il avait aussi mené les investigations sur le financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy autour de l'affaire Bygmalion.

Âgé de 64 ans, François Molins poursuit donc une carrière bien remplie. Il réussit le concours de l'École nationale de la magistrature en 1976. Il débute comme substitut du procureur de la République de Carcassonne, avant de gravir peu à peu les échelons.

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