Grand stade de Nice : des perquisitions à la mairie
La PJ s’est invitée ce mardi matin à la mairie de Nice et au siège de la métropole. Au centre des perquisitions, une enquête sur des irrégularités financières liées au nouveau stade de Nice, l’Allianz Riviera.
Selon les informations de France 3 Côte d’Azur, les perquisitions ont aussi eu lieu au siège du groupe Vinci à Paris, constructeur du stade.
"Cet acte de procédure s'inscrit dans le droit fil de l'enquête instruite par le procureur du parquet national financier, saisi par la chambre régionale des comptes et le maire de Nice ", explique la mairie de Nice. La municipalité assure par ailleurs qu’elle se constituerait partie civile "si une infraction était relevée de la part d'une des entreprises soumissionnaires ou d'un agent de nos collectivités ".
"Le partenariat ne répond pas aux critères légaux"
Dans son dernier rapport, la chambre régionale des comptes dénonce un projet surdimensionné qui coûterait près de "400 millions à la ville sur la durée du contrat ". Selon la CRC, le partenariat entre la Ville et la société Nice Eco Stadium, dont le principal actionnaire est Vinci Concessions, ne répond pas aux critères légaux.
L’attribution des marchés est aussi dans le viseur des experts : "Le concurrent le moins cher au stade des offres initiales (Bouygues) a fortement augmenté son prix au moment de l'offre finale ", détaille le rapport. Elle ajoute que le stade "ne constitue pas un équipement nécessaire à un service public relevant de la responsabilité de la commune. "
Publié par Médiapart, le rapport sera présenté vendredi lors du conseil municipal.
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