Il n'y aura peut-être jamais de procès de Guillaume de Villiers
Si la Cour
de cassation suit l'avis du parquet général, ce sera la fin d'un long combat
judiciaire pour Laurent de Villiers. Sa première plainte remonte à 2006. Il
dénonce alors des viols commis par son frère Guillaume, dans la maison
familiale de Vendée, quand il était enfant.
Après un
revirement, il réitère sa plainte en 2008. Le juge d'instruction lui donne
d'abord raison, en renvoyant Guillaume devant une Cour d'assises. Mais en
appel, les magistrats concluent à un non-lieu.
Y a-t-il prescription ?
Si
longtemps après les faits, l'accusation repose surtout sur les déclarations de
Laurent, et sur plusieurs écrits de Guillaume. Des écrits troublants, dans
lesquels il demande pardon à son frère, évoquant des actes graves.
La Cour
d'appel de Lyon a estimé que ce n'était pas suffisant pour juger Guillaume pour
viols, tout en reconnaissant que des faits d'agression sexuelle avaient sans
doute eu lieu, mais que ces faits étaient prescrits.
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Cette
prescription, la défense de Laurent de Villiers la conteste. Un procès pour
agression sexuelle, à défaut de viol, resterait donc possible. Une analyse que
ne partage pas l'avocat général, pour qui ces faits sont bel et bien prescrits
et qu'il
n'y a pas lieu de revenir sur le non-lieu prononcé en octobre 2012.
L'audience
aura lieu le 28 janvier devant la Cour de cassation.
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