Jean-Claude Romand : une vie de mensonges
Ce fait divers a bouleversé la France entière. En 1993 Jean-Claude Romand assassine toute sa famille par peur qu'elle découvre la vérité sur sa vie de mensonges. Condamné à perpétuité, il demande sa libération conditionnelle vingt-cinq ans après les faits.
La maison de l'horreur. Aujourd'hui encore, c'est ainsi que les habitants du Jura la surnomme. Il y a vingt-cinq ans, en 1993, s'est déroulé derrière ces murs l'un des faits divers français les plus glaçants. Jean-Claude Romand, père de famille de 38 ans, tue ses deux enfants, sa femme et ses parents. Il absorbe alors du barbiturique et incendie sa propose maison. Rescapé des flammes, le meurtrier va être percé à jour par les enquêteurs. L'honorable et respecté docteur Romand se révèle être un mythomane, simulateur et escroc. Durant dix-huit ans, il aura persuadé sa famille, ses amis, sa maîtresse, qu'il travaillait comme médecin expert pour l'OMS, tout en leur soutirant des sommes considérables. De peur d'être démasqué, il les supprime. A l'époque, le maire et les riverains sont abasourdis par un tel scénario.
Le détenu demande sa libération conditionnelle
Lors de son procès en 1996, le faux médecin affiche une mine contrite. Il sera condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une peine de sûreté de vingt-deux ans. Aujourd'hui, à 64 ans, Jean-Claude Romand, détenu exemplaire, demande sa libération conditionnelle. Sa requête sera examinée le 18 septembre prochain par une commission. Si elle est acceptée, Jean-Claude Romand pourrait être libéré avant la fin du mois de septembre.
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