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Justice : un siècle plus tard, le mystère demeure autour de l'affaire Seznec

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Justice : un siècle plus tard, le mystère demeure autour de l'affaire Seznec
Article rédigé par France 3 - G. Lavialle, A. Morvan, B. Weill
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Tout a commencé il y a cent ans jour pour jour. Le 25 mai 1923, Pierre Quemeneur, conseiller général du Finistère disparaissait. Guillaume Seznec sera reconnu coupable du meurtre et condamné au bagne à perpétuité. Il sera gracié par le Général de Gaulle. La famille Seznec se bat toujours pour sa réhabilitation.

C'est l'une des plus grandes énigmes judiciaires du XXe siècle. Guillaume Seznec est accusé d'avoir tué son ami, Pierre Quemeneur, conseiller général du Finistère. Le 25 mai 1923, ils prennent la route vers Paris pour un voyage d'affaires. Après une série d'ennuis technique, Pierre aurait décidé de finir le trajet en train, mais personne ne le reverra. Aucun cadavre n'a été retrouvé, il n'y a pas d'aveu, pas de témoins. 

La famille Seznec a réclamé à 14 reprises la révision du procès 

La cour d'assise de Quimper juge Guillaume Seznec coupable de meurtre et le condamne aux travaux forcés à perpétuité. Il passe 20 ans à Cayenne avant d'être gracié par le Général de Gaulle. Après sa mort, la famille Seznec réclame la révision du procès à 14 reprises, en vain. En 2018, des particuliers relancent des fouilles à Morlaix (Finistère), convaincus qu'il aurait pu s'agir d'un accident dans la maison des Seznec. Un os est découvert mais il s'agit finalement de celui d'un bovin. 

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