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L'ex-producteur de Johnny Hallyday condamné, Delajoux "satisfait"

Jean-Claude Camus, l'ancien producteur de Johnny Hallyday, a été condamné pour avoir diffamé le docteur Stéphane Delajoux après l'opération du chanteur fin 2009. Il devra lui verser 7.500 euros de dommages et intérêts. Le chirurgien, lui, a déclaré être "très satisfait" du jugement.
Article rédigé par Ludovic Pauchant
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Maxppp)

L'affaire avait suscité l'ire du clan Hallyday
et avait été l'une des causes de la rupture entre Johnny Hallyday et Jean-Claude
Camus
, son producteur historique.

Fin 2009, Jean-Claude Camus avait ainsi déclaré, notamment  dans plusieurs médias, que l'opération du chanteur, réalisée par le docteur Delajoux, avait été
qualifiée de "massacre" par l'entourage du chanteur. Le producteur s'exprimait
alors après les complications qui avaient suivies l'opération : Johnny
avait été opéré à Paris le 26 novembre 2009 pour une hernie discale. Quelques
jours plus tard, le chirurgien avait dû intervenir de nouveau sur une cicatrice. Le lendemain de cette nouvelle intervention, Johnny Hallyday s'envolait pour Los Angeles :
il devait être opéré en urgence après une infection.

Un "massacre " à 18.500 euros

Vendredi, la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris,
qui traite particulièrement des affaires liées aux délits de presse, a condamné
le producteur à 7.000 euros d'amende pour diffamation. Il devra, en outre,
verser 7.500 euros de dommages et intérêts au chirurgien, et 4.000 euros au
titre des frais de justice. Soit... 18.500 euros.

Stéphane Delajoux, lui, a déclaré être "extrêmement
satisfait" du jugement, après "tous les mensonges qui ont entouré
cette histoire et qui avaient été extrêmment violents à (son) encontre
".

" On a
déjà gagné une trentaine de procédures, il en reste quelques-unes en
cours "

"Non
seulement l'expertise médicale qui avait été réalisée m'avait blanchi, mais
aujourd'hui c'est la justice française qui condamne ces propos mensongers. On a
déjà gagné une trentaine de procédures, il en reste quelques-unes en cours.
"

A propos de
l'expression de "massacre " qu'avait relayée dans la presse Jean-Claude
Camus, le tribunal a jugé que "le prévenu ne disposait d'aucun élément
utile justifiant une mise en cause aussi outrancière, affirmative, directe et
non conditionnelle de Stéphane Delajoux
".

 

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