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La centrale de Clairvaux brièvement bloquée par les surveillants

Ils dénoncaient le manque d'effectifs et les mauvaises conditions de travail. Les gendarmes sont intervenus pour débloquer les accès de la prison. Les parloirs ont pu se tenir
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Eric Damaggio Radio France)

Très remonté, le personnel : "Tout sera bloqué y compris les parloirs et le mouvement est prêt à se durcir. Il manque à Clairvaux au moins 25 surveillants pour travailler en sécurité et nous ne sommes pas du tout entendus par l'administration", prévenait la semaine dernière Frédéric Stoll, le délégué régional FO.

La menace a été mise à exécution. Les surveillants pénitentiaires de la centrale de Clairvaux, dans l'Aube, ont bloqué l'établissement ce lundi matin. Histoire que l'on parle un peu d'eux. "Nous sommes également très inquiets pour l'avenir de Clairvaux, on a l'impression que la centrale est lâchée par l'administration pénitentiaire qui installe des portails magnétiques partout sauf dans notre établissement", poursuit Frédéric Stoll.

Mais les gendarmes mobiles sont rapidement intervenus pour débloquer l'accès à la prison. Les visites ont pu ensuite débuter.

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