Le défilé pro-palestinien de mercredi à Paris autorisé
Cette semaine, plusieurs défilés en soutien à Gaza sont à nouveau prévus, à Paris mercredi et samedi. Des rassemblements sont annoncés également en région mardi à Dijon et mercredi à Lyon, Toulouse, Lille et Reims. Aucune de ces manifestations n’a pour l’instant été interdite, ce qui ne signifie pas pour autant qu’elle seront toutes autorisées. La gestion du programme se fait au cas par cas. A Paris, pour le moment, seule la manifestation de mercredi a reçu une autorisation officielle.
Les risques jaugés
Une manifestation interdite, c'est plutôt rare. En 2013, sur 4.400 défilés à Paris, seulement 30 ont été interdits. Le principe de base, c’est la liberté de manifester, mais lorsqu'une menace grave de trouble à l'ordre public apparaît, le préfet peut décider d’une interdiction par le biais d’un arrêté. C’est ce qui a motivé le refus de la préfecture de police pour la manifestation parisienne de Paris à Barbès, samedi dernier, le 19 juillet. Les craintes suivaient les incidents et violences vus lors d'un défilé près de Bastille et notamment rue de la Roquette. Les organisateurs ont à nouveau déposé une demande pour samedi prochain. Parmi eux, le Nouveau parti anti-capitaliste (NPA) et le Mouvement des jeunes palestiniens (PYM-France). Aucune décision n'est encore prise pour ce défilé.
Un parcours modifié mais autorisé
La manifestation autorisée du mercredi 23 juillet à Paris est organisée à l’appel du Collectif National pour une Paix Juste entre Israéliens et Palestiniens. Il regroupe notamment des associations rôdés aux cortèges comme France Palestine Solidarité, la Ligue des Droits de l'Homme (LDH). Des syndicats et des partis politiques défileront aussi sous la banderole du collectif, comme la CGT, connue pour son très bon service d'ordre, ainsi que Europe-Ecologie-Les Verts (EELV) et le Parti communiste.
Il est question pour ce défilé d’un parcours entre Denfert-Rochereau et les Invalides à partir de 18h30.
Pour la préfecture de police, le rassemblement organisé par ce même collectif le 16 juillet n’avait pas posé de problèmes. Le préfet a toutefois demandé aux organisateurs de modifier le trajet initialement prévu, pour éloigner davantage le défilé de lieux de culte juifs.
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