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Le "dépeceur de Montréal" plaide la démence

Le procès du Canadien Luka Rocco Magnotta s’est ouvert ce lundi à Montréal. Il est accusé d’avoir tué et dépecé son petit ami chinois en 2012. Il a reconnu les faits mais plaide non-coupable.
Article rédigé par Elise Delève
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Le portrait de Luka Rocco Magnotta fait par un dessinateur lord d'une audience préliminaire en 2013 © Reuters)

Il reconnait les faits mais plaide non-coupable. Ce lundi s’est ouvert au Canada le procès de Luka Rocco Magnotta, surnommé le "dépeceur de Montréal". Le Canadien est accusé d’avoir tué et dépecé son petit-ami Lin Jun, un étudiant chinois, en 2012. Alors qu’il avait reconnu les faits lors de l’enquête, il a décidé de plaider la démence lors de ce procès. Une stratégie qu’il avait déjà choisie à l’audience préliminaire de l’année dernière.

Les douze personnes qui composent le jury devront donc décidé si cet ancien acteur porno a agi avec "l’état d’esprit requis " pour être considéré comme maître de ses actes. L'avocat de Luka Rocco Magnotta va soumettre un rapport montrant que son client a été diagnostiqué "schizophrène" à l'âge de 19 ans.

Seulements 13 personnes assistent au procès

Luka Rocco Magnotta a plaidé non-coupable à chacun des cinq chefs d'accusations qui pèsent contre lui, pour lesquels il est passible de l'emprisonnement à vie. L’accusation va quant à elle tenter de prouver qu’il avait l’intention de tué et que le crime était "planifié et délibéré ".

 

Seules 13 personnes sont autorisées à assister au procès qui devrait durer entre six et huit semaines. Cinq personnes du public, cinq journalistes et trois membres de la famille de la victime. L’affaire avait secoué le Canada en 2012, alors que l’accusé a découpé le corps de sa victime en postant une vidéo sur internet. Il avait ensuite envoyé des morceaux de cadavres, notamment à deux partis politiques canadiens et à deux écoles. Il s’était ensuite enfui en Europe avant d’être arrêté en Allemagne.

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