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Le principal accusé du meurtre de Jérémy Censier nie le coup de couteau mortel

Le jeune homme accusé d'avoir tué Jérémy Censier en 2009 a nié à l'ouverture de son procès mercredi avoir porté le coup de couteau mortel. Il a toutefois reconnu avoir frappé la victime au visage. Cinq autres personnes sont jugées en même temps que lui devant la cour d'assises des mineurs des Pyrénées-Atlantiques.
Article rédigé par Baptiste Schweitzer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Maxppp)

Au
premier jour de son procès mercredi, S. – principal accusé du meurtre de Jérémy
Censier – a donné sa version du drame qui s'est produit à Nay près de Pau dans
la nuit du 21 au 22 août 2009. Selon lui, il a frappé Jérémy Censier à deux
reprises au visage avec un couteau pour se défendre.

" Je l'ai vu foncer sur moi agressivement.
J'ai sorti le couteau que j'avais fermé dans la poche et je lui ai donné un
coup de couteau au visage
" , a affirmé l'accusé expliquant qu'il l'avait de
nouveau frappé au visage lorsqu'il était à terre.

Selon l'autopsie, la
victime est décédée d'un coup de couteau porté au cœur après avoir été roué de
coups par plusieurs personnes. Cinq autres hommes sont également jugés lors de
ce procès devant la cour d'assises des mineurs des Pyrénées-Atlantiques.

La piste d'un second couteau ?

Pour sa défense, l'accusé
a expliqué que s'il avait déclaré lors d'une audition avoir donné des coups
" à l'aveugle " et peut-être " involontairement touché la victime au
thorax
" c'était pour* " couvrir les autres mis en examen " . Et quand on lui
demande si quelqu'un d'autre aurait pu utiliser un couteau différent et frapper
Jérémy au thorax, S. lâche :
" Probablement, oui. Mais ce n'est pas à moi
de le dire "* .

L'avocat de l'accusé, maître
Thierry Sagardoytho évoque ainsi " la piste d'un second couteau qui a
disparu
". Au contraire, explique Maître Édouard Martial, l'avocat de la
partie civile* " S. est en train de nous balader et joue son va-tout " .*

Le verdict dans ce
procès est attendu le 8 février. S. risque 30 ans de réclusion. Ses cinq autres
co-accusés sont passibles de 7 ans de prison. Tous comparaissent libres sous
contrôle judiciaire. 

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