Marc Machin comparaît en larmes pour un vol avec violence
Le procès du jeune homme, acquitté en révision fin décembre du meurtre du pont de Neuilly, a été renvoyé au 12 mars.
Retour à la barre pour Marc Machin. Le jeune homme, acquitté en révision fin décembre du meurtre de Marie-Agnès Bedot sur le pont de Neuilly en 2001, a comparu pour le vol avec violence en réunion d'un portable, lundi 4 février. L'affaire n'a pas pu être jugée sur le fond en raison d'un problème de procédure, et le procès a été renvoyé au 12 mars.
Malgré ce renvoi, Marc Machin, qui comparaissait détenu en comparution immédiate devant la 23e chambre du tribunal correctionnel de Paris, un bandage sur la main gauche, a rapidement évoqué l'affaire. "J'ai reconnu toute ma responsabilité", a-t-il expliqué, disant avoir eu un "différend" avec la victime. "Je me suis emporté, mais je n'ai rien volé, je ne me serais pas permis", a-t-il précisé, avant d'éclater en sanglots en évoquant sa "nouvelle vie". "Après l'acquittement, j'ai envie de m'en sortir", a-t-il confessé, exprimant des regrets, y compris à l'égard de son avocat, tout en jetant des coups d'œil appuyés vers le banc où se tenaient ses proches, dont son père.
"Il a raté la marche, l'escalier est encore long...."
Jusqu'à la date du procès, Marc Machin a été placé sous contrôle judiciaire. Son avocat, Louis Balling, s'est dit "tellement contrarié d'avoir à revenir dans l'enceinte d'un tribunal pour celui-là (Marc Machin) seulement quelques semaines après son procès en révision". "On aurait aimé boucler cette affaire et ne plus entendre parler de Marc Machin dans une enceinte judiciaire", a-t-il expliqué devant le tribunal, précisant que cette affaire concernait trois ex-détenus qui se sont connus à Fresnes.
A l'issue de l'audience, le conseil a ajouté : "Pour sa défense, ses proches, il y a de la déception. On aurait aimé qu'il s'attèle à faire autre chose que de mauvaises rencontres. Marc est en phase de reconstruction, il a raté la marche, l'escalier est encore long...."
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