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Marseille : la députée Sylvie Andrieux condamnée en appel à quatre ans de prison, dont trois avec sursis

L'élue de la 3e circonscription des Bouches-du-Rhône, condamnée pour détournement de fonds publics, va se pourvoir en cassation.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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La députée Sylvie Andrieux à l'Assemblée nationale, le 29 avril 2014. (MAXPPP)

La cour d'appel d'Aix-en-Provence a rendu sa décision. La députée marseillaise Sylvie Andrieux a été condamnée en appel à quatre ans de prison, dont trois avec sursis, mardi 23 septembre. L'élue, exclue du PS en 2013, était jugée dans une affaire de détournement de fonds publics sur fond de clientélisme. Sylvie Andrieux a obtenu le port d'un bracelet électronique, indique le site d'informations locales marsactu. Son avocat a toutefois annoncé que sa cliente allait se pourvoir en cassation. 

La peine prononcée est plus légère que celle requise le 10 juin. L'avocat général avait alors demandé trois ans de prison, dont deux avec sursis, assortis de cinq ans d'inéligibilité et 100 000 euros d'amende. Soit l'équivalent de la peine prononcée en première instance à Marseille en mai 2013.

700 000 euros de subventions à des associations fictives

La justice reprochait à l'élue de la 3e circonscription des Bouches-du-Rhône d'avoir, entre 2005 et 2008, alors qu'elle était conseillère régionale, distribué à des fins électoralistes quelque 700 000 euros de subventions régionales à des associations fictives.

L'enquête avait débuté à la mi-2007 par un signalement à la justice de la cellule Tracfin, qui avait relevé des flux financiers suspects sur les comptes d'associations censées œuvrer à la réhabilitation des quartiers. Ces associations étaient en fait des coquilles vides et les fonds versés servaient à assurer un train de vie confortable à leurs dirigeants. En retour, ces derniers devaient aider Sylvie Andrieux à se faire élire.

Sylvie Andrieux, fille d'un baron du defferrisme, elle-même députée depuis 1997, était alors au sommet de la hiérarchie de l'exécutif régional, dont elle a été vice-présidente de 1998 à 2009. Elle a été exclue du PS après sa condamnation prononcée en première instance.

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