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Meurtre d'une étudiante à Rennes : une garde à vue grâce à l'ADN

11 ans après les faits, un homme est en garde à vue à Rennes dans le cadre de l'enquête sur le meurtre de Lucie Beydon, une jeune Brestoise de 20 ans retrouvée morte dans son appartement à Rennes, tuée d'une vingtaine de coups de couteau.
Article rédigé par Céline Guétaz
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Ce sont les progrès en matière d'ADN qui ont permis cette avancée de l'enquête © MAXPPP)

 Dans cette affaire, l'une des plus mystérieuses de ces dernières années en Bretagne, ce sont bien les progrès en matière scientifique qui pourraient permettre aujourd'hui de faire avancer l'enquête. Il y a 11 ans, des traces d'ADN avaient été retrouvées dans l'appartement de la jeune étudiante. Mais aussi sur deux coussins ensanglantés, cachés dans un buisson dans un parc à proximité des lieux. Ce qui était à l'époque, un ADN incomplet a pu aujourd'hui être reconstitué et il a parlé. Il correspondrait à celui d'un homme de 37 ans, incarcéré à Argentan depuis avril 2013. Condamné pour une cinquantaine de cambriolages commis dans des commerces de la région de Rennes, originaire de Saint-Brieuc, toxicomane, cet homme a été placé en garde à vue lundi. Il faisait déjà partie de la liste d'une vingtaine de suspect, il y a 10 ans. Mais rien n'avait alors permis aux enquêteurs de le mettre en cause.

 

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