Meurtre d'une étudiante à Rennes : une garde à vue grâce à l'ADN
Dans cette affaire, l'une des plus mystérieuses de ces dernières années en Bretagne, ce sont bien les progrès en matière scientifique qui pourraient permettre aujourd'hui de faire avancer l'enquête. Il y a 11 ans, des traces d'ADN avaient été retrouvées dans l'appartement de la jeune étudiante. Mais aussi sur deux coussins ensanglantés, cachés dans un buisson dans un parc à proximité des lieux. Ce qui était à l'époque, un ADN incomplet a pu aujourd'hui être reconstitué et il a parlé. Il correspondrait à celui d'un homme de 37 ans, incarcéré à Argentan depuis avril 2013. Condamné pour une cinquantaine de cambriolages commis dans des commerces de la région de Rennes, originaire de Saint-Brieuc, toxicomane, cet homme a été placé en garde à vue lundi. Il faisait déjà partie de la liste d'une vingtaine de suspect, il y a 10 ans. Mais rien n'avait alors permis aux enquêteurs de le mettre en cause.
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