Meurtre de Philippine à Paris : pourquoi le suspect n'a pas été expulsé plus tôt ?
Visé par une OQTF (Obligation de quitter le territoire français), Taha O., le suspect du meurtre de la jeune Philippine, n'a pourtant pas été expulsé. Faut-il y voir la conséquence d'un imbroglio administratif et diplomatique ? Au cœur des interrogations, le laissez-passer consulaire indispensable pour son expulsion. L'administration française ne l'a réclamé au Maroc que le 18 juin 2024, deux jours seulement avant la sortie de prison de Taha O.
La demande a abouti trop tard
Selon le ministère de l'Intérieur, le laissez-passer a "une durée limitée", et a donc pu être "demandé trop tôt", et expirer "à la sortie de prison" du suspect. Selon Me Patrick Berdugo, avocat spécialisé en droit des étrangers, la procédure d'expulsion a été lancée beaucoup trop tard. Une source gouvernementale reconnaît un "flou dans les services de l'État". Le laissez-passer sera finalement délivré par le Maroc le 4 septembre, au lendemain de la libération de Taha O.
Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.