Millot, cofondateur de Bygmalion, est ressorti libre de sa garde à vue
L'enquête avance au quotidien dans une affaire de contrats attribués par la mairie de Menton. L'un à l'entreprise Com1+, fondée par Guillaume Peltier, ancien vice-président de l'UMP, et l'autre à Bygmalion. Les enquêteurs soupçonnent la mairie de les avoir coupés artificiellement en deux afin d'éviter une procédure d'appel d'offres.
Après Guillaume Peltier et Guy Alvès, le patron de Bygmalion, jeudi, Bastien Millot, co-fondateur de l'entreprise, a été placé en garde à vue ce vendredi matin. Il est ressorti libre à la mi-journée. Le député-maire UMP de Menton Jean-Claude Guibal a, lui aussi, été entendu en audition libre puisqu'il est parlementaire. Comme Bastien Millot, il est ressorti libre à la mi-journée.
Une plainte déposée par des opposants PS
Dans un communiqué publié jeudi, Jean-Claude Guibal a indiqué qu'il n'avait "pas de commentaire à faire, sinon que les enquêteurs font leur travail. Et qu'ils ont à le faire, une fois encore, à la suite d'une plainte déposée par les mêmes opposants politiques, élus PS de notre ville".
"Mon innocence est évidente et le dossier est si vide que ma garde à vue a été interrompue après cinq heures par le procureur de la République. Aucune charge n'a été retenue contre moi dans ce dossier, où ma société est irréprochable", a assuré Guillaume Peltier jeudi à l'issue de sa garde à vue. Il a aussi dénoncé une "manipulation politico-judiciaire."
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