Nicolas Comte : "On tire cinq cartouches pour une habilitation Flash-Ball"
Nicolas Comte, le porte parole du syndicat Unite-SGP Police FO le reconnaît : la formation à l'utilisation du Flash-Ball est légère : "On tire cinq cartouches pour avoir l'habilitation. […] Et comme les munitions coutent huit euros, en général par manque de temps, d’argent, il n’y a pas d’entrainement annuel. D’autre part ce sont des armes qui sont amenées à se dérégler avec le temps et il n’y a pas un turn-over suffisant qui permette de vérifier qu’elles soient bien réglées à chaque fois qu’on les utilise ."
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Mais si les Flash-Balls "vivent peut-être leurs dernières heures ", le porte parole syndical s'inquiète de leur remplacement. Car "ils peuvent être un bon compromis aux poings ou aux armes de services dans les situations difficiles, les quartiers compliqués ".
Contre les polémiques suite aux blessés par Flash-Ball, Nicolas Comte tient à le rappeler : ce sont des armes et donc elles comportent des risques. "Qu’on puisse avoir des blessés sur des utilisations de Flash-Ball ou de Taser, c’est comme si on a des blessés sur l’utilisation de Tonfa ou des poings. Ce sont des armes, elles sont utilisées comme telles par mes collègues, leur emploi est soumis à la légitime défense, il y a une question de proportionnalité et bien sûr, ça n’est pas sans danger ".
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