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Patrick Henry va-t-il sortir de prison ?

La cour d'appel de Paris examine ce jeudi la demande de libération conditionnelle du meurtrier condamné en 1977 à la réclusion à perpétuité après le meurtre d’un enfant de sept ans. En liberté conditionnelle, il avait été arrêté en 2002 en Espagne en possession de 9,77 kg de haschich. Le parquet avait fait appel contre une remise en liberté conditionnelle.
Article rédigé par franceinfo
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  (Ses avocats, dont Robert Badinter, avaient dénoncé la barbarie de la guillotine et fait de lui l'une des icônes de la lutte contre la peine de mort © MaxPPP)

Au total, Patrick Henry a déjà passé 39 ans passés derrière les barreaux. En 1977, il avait été condamné à perpétuité pour le meurtre d'un enfant de 7 ans et était devenu un symbole de la lutte pour l'abolition de la peine de mort, à laquelle il y avait échappé de justesse grâce notamment à la plaidoirie de Robert Badinter, son avocat. 

En janvier dernier, il a obtenu une nouvelle libération conditionnelle mais le parquet a fait appel. Si la libération conditionnelle était confirmée en appel, Patrick Henry retrouverait la liberté dans l'agglomération lilloise, au centre de semi-liberté d'Haubourdin, puis avec un bracelet électronique, dans un appartement de la métropole, mis à disposition par une visiteuse de prison avec qui il a noué contact.

 

Le tribunal d'application des peines avait accordé le 7 janvier au détenu de 62 ans le droit d'entamer, avec une première permission de sortie, le parcours de probation qui doit le mener à la liberté conditionnelle en août 2017.  Dans les heures qui ont suivi, le parquet de Melun avait fait appel, suspendant toute remise en liberté, en considérant que le projet d’accompagnement n’était pas assez "encadrant".

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