Procès de Carlos : un personnage adepte de la provocation
En direct du palais de justice de Paris, Clément Weill-Raynal revient sur la personnalité de Carlos, figure du terrorisme des années 70, dont le procès s'ouvre ce lundi 13 mars.
Le dernier procès de Carlos, figure du terrorisme dans les années 70, s'ouvre ce lundi 13 mars. Un procès que les familles des victimes espéraient. En 1974, l'attentat du drugstore Publicis avait fait deux morts. Les années passent, mais Carlos ne change pas d'attitude, toujours adepte de la défiance, de la provocation. "Carlos est connu pour sa personnalité narcissique, sa propension au cabotinage", explique Clément Weill-Raynal, en direct du palais de justice, à Paris.
"Un révolutionnaire professionnel"
Carlos prend volontiers la pause, il fait le baise-main à l'une de ses avocates et lorsque le président l'interroge sur sa profession, il répond : "Je suis depuis l'adolescence un révolutionnaire professionnel". "Autre provocation, Carlos n'apprécie guère au procès la présence d'associations de soutien aux victimes du terrorisme, ce sont dit-il 'des charognards, qui se font du fric sur le dos des victimes'. La cour d'assises appréciera", complète le journaliste.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.