Procès de Monique Olivier : "Elle est toute seule, donc elle peut se sentir libérée", assure le journaliste Alain Hamon
Le procès de Monique Olivier s’est ouvert, mardi 28 novembre, devant la cour d’assises. Selon les experts en charge de l’évaluation psychologique de Monique Olivier, elle aurait 92,5 de QI, contre 130 en 2008, lors de la première audience. Pour Alain Hamon, journaliste français spécialiste des affaires policières et judiciaires, Monique Olivier a menti "quand elle était aux côtés de Michel Fourniret". "Elle a dit ce matin que si elle n’avait pas dénoncé [Michel] Fourniret, c’est qu’elle avait peur de lui", rapporte ce spécialiste de l’affaire, qui rappelle que "ça n’excuse en rien les choses atroces auxquelles Monique Olivier a participé".
Que sait-elle ?
Fourniret comparait pour la première fois seule. Qu’est-ce que cela change ? "En 2008, il y avait l’emprise de Fourniret sur Monique Olivier. Là, elle est toute seule, donc elle peut se sentir libérée", estime Alain Hamon. Son avocat a affirmé qu’elle n’avait plus grand-chose à dire. Alors que les familles attendent des réponses, le journaliste assure que la prévenue ne sait pas "où est le corps d’Estelle Mouzin".
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