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Qui sont les exilés fiscaux français ?

Le président de la commission des finances du Sénat rend un rapport sur les exilés fiscaux. D'après les chiffres de cette enquête, le nombre de foyers fiscaux en exil est en augmentation. Le parlementaire évoque quelques pistes pour expliquer ce phénomène.
Article rédigé par Ouafia Kheniche
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

Le président UMP de la commission des
finances du Sénat
publie une enquête sur les départs de contribuables
français. D'après les chiffres recueillis par Philippe Marini, plus de 35.000
foyers fiscaux ont quitté la France en 2011, un chiffre qui serait en forte
augmentation par rapport à 2007.

40% de moins de 30 ans

Parmi ces exilés fiscaux,  40% ont moins de 30 ans, indique Philippe Marini,
se référant à un  nouvel indicateur mis
au point à sa demande par l'administration fiscale. Cet indicateur porte sur
l'impôt sur le revenu et non plus uniquement, comme c'était le cas jusqu'à
présent, sur l'impôt de solidarité sur la fortune.

La majorité des exilés fiscaux en 2011 sont
partis vers les Etats-Unis et le Royaume-Uni pour les plus jeunes, vers la
Belgique et la Suisse pour ceux bénéficiant d'un patrimoine confortable, a
détaillé le président de la commission des Finances du Sénat. Les exilés
étaient 21.646 en 2010 et 25.473 en 2007.

Pas encore le nombre de retours

Cet indicateur n'est pas un solde car
il ne tient pas compte du nombre des retours qui doit également faire l'objet
d'un travail statistique à venir.

Parmi ces expatriés de 2011, 2.024 ont
des revenus annuels supérieurs à 100.000 euros contre 1.101 en 2007 et 251
supérieurs à 300.000 euros contre 137 en 2007.

Globalement, les partants ont des revenus
supérieurs de 70%
environ à la moyenne française, précise la DGFiP. 

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