Cet article date de plus d'onze ans.

Régis de Camaret condamné à 8 ans de prison pour viols sur mineurs

Régis de Camaret, entraîneur de tennis de nombreuses championne françaises, a été condamné à huit ans de prison ferme pour viols et tentatives de viols sur deux joueuses alors âgées de 12 et 13 ans. Il a également écopé d'une interdiction définitive d'exercer une activité professionnelle en lien avec le tennis et a fait l'objet d'un mandat de dépôt à l'audience.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Sipa Autre)

L'entraîneur de tennis
Régis de Camaret a été condamné vendredi par les assises du Rhône à 8 ans de
prison ferme pour les viols de deux anciennes pensionnaires mineures de son
club de Saint-Tropez, il y a plus de 20
ans. Il a également écopé d'une interdiction définitive d'exercer le métier
d'entraîneur de tennis et a fait l'objet d'un mandat de dépôt à l'audience.

Huit ans de prison ferme


Après moins de deux
heures de délibéré, la cour s'est montrée plus clémente que l'avocate générale
qui avait réclamé de 10 à 12 ans de réclusion, ainsi que 10 ans d'interdiction
des droits civiques, civils et de famille
.

L'ancien entraîneur est
resté de marbre à l'énoncé du verdict tandis que ses victimes s'étreignaient,
entre larmes et sourires. Il a toujours nié les faits reprochés.

Certaines accusations
ont été révélées près de 20 ans après les faits. D'où la prescription pour la
plupart d'entre elles. Et notamment pour la plainte en 2005 de l'ex-numéro deux
du tennis français Isabelle Demongeot, à l'origine de l'affaire
.

Vendredi dernier, elle a
toutefois pu raconter à la barre comment elle avait été violée pendant neuf
ans, de 1980 à 1989, par son ancien mentor au tennis-club des Marres à
Saint-Tropez (Var).

Une vingtaine de
témoignages

Une vingtaine d'autres
anciennes stagiaires, retrouvées par les enquêteurs, sont venues témoigner de
leur "détresse " des années après les faits.

Seules deux jeunes
femmes, Stéphanie Carrouget et Karine Pomares, 36 ans chacune, étaient parties
civiles dans ce procès. L'accusé a simplement reconnu des
"attouchements" avec la première, "amoureuse " de lui, et
une "relation consentante " avec Isabelle Demongeot.

A la sortie de l'audience, les victimes étaient soulagées. 

La thèse du complot

L'avocate générale a demandé
à la cour de "rejeter la thèse du complot " qu'aurait ourdie Isabelle
Demongeot, détrônée au classement du tennis français par sa rivale Nathalie
Tauziat, venue, elle, à la barre défendre son ancien entraîneur
.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.