Samaritaine : le Conseil d’État juge le permis de construire légal
Le Conseil d’Etat a validé vendredi le permis de construire de la Samaritaine. Il a aussi donné son feu vert au démarrage du chantier de rénovation de l’ancien grand magasin, devenu propriété de LVMH. Cette décision est définitive. Elle casse les précédents arrêts de la cour administrative d’appel et du tribunal administratif qui annulaient le permis de construire, délivré par la ville de Paris le 17 décembre 2012.
Le projet de reconstruction de l’ensemble immobilier était bloqué depuis deux ans et demi. Des associations y étaient opposées. Elles estimaient que le projet, conçu par l’agence japonaise Sanaa, s’insérait mal dans le paysage urbain. Une façade en verre, prévue sur un des immeubles de la rue de Rivoli, était particulièrement en cause.
Excellente nouvelle, le retour de la #Samaritaine, hâte de découvrir le projet ! https://t.co/MsU7zXO6g3
— Portev (@Portev) June 19, 2015
Les travaux vont pouvoir reprendre rapidement
Anne Hidalgo, la maire de Paris, a salué la décision du Conseil d’Etat : "Le Conseil d’Etat, par cette décision, confirme qu’il est aujourd’hui possible à Paris de faire cohabiter un profond respect du patrimoine et la promotion d’une architecture contemporaine innovante, au profit du renforcement de notre attractivité" a-t-elle estimé dans un communiqué.
Les travaux devraient coûter 460 millions d’euros selon LVMH. Ils devraient débuter dans les semaines qui viennent et se terminer en 2018. A terme ce complexe hébergera des commerces, des hôtels, des logements sociaux, des crèches et des bureaux. Il pourrait permettre de créer 4.400 emplois.
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