Soulèvements de la Terre : "On doit tous s'opposer à la violence", mais "le droit doit être respecté de chaque côté", réagit la Ligue de protection des oiseaux
"On doit tous s'opposer à la violence", mais "le droit doit être respecté de chaque côté", réagit vendredi 10 novembre sur franceinfo Allain Bougrain-Dubourg, le président de la Ligue de protection des oiseaux (LPO), au lendemain de l'annulation par le Conseil d'Etat de la dissolution des Soulèvements de la Terre.
La juridiction administrative a estimé que le collectif s'était bien "livré à des provocations, à des agissements violents à l'encontre des biens", notamment à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) mais sa dissolution ne constituait pas "une mesure adaptée, nécessaire et proportionnée à la gravité des troubles susceptibles d'être portés à l'ordre public".
"Les promesses non tenues" mènent "inévitablement à la violence"
Allain Bougrain-Dubourg accueille "favorablement" cette décision. Il affirme qu'il ne faut pas "bâillonner les lanceurs d'alerte" tout en rappelant son "opposition à la violence".
Néanmoins, le président de la LPO assure que "le mépris" et "les promesses non tenues" mènent "inévitablement à la violence". Il prend l'exemple des réserves d'eau de Sainte-Soline : elles ont été autorisées "en retour d'un engagement des exploitants" qui "n'a pas été tenu". "Nous, on est guidés par le respect du droit et le respect de la science", insiste Allain Bougrain-Dubourg. "On gagne tous nos recours, on est traités de procéduriers mais on ne fait que rappeler le droit."
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